jeudi 10 décembre 2015

Fibre de bambou, Oui MAIS (in ENGLISH)

Une affaire qui fait grand bruit au états unis ou les consommateurs ne sont pas que des pigeons.

Affaire relayée par "Chicago Tribune" "CBS46 News Atlanta" "The Consumerist" " Reuters" entre autres ...

L'affaire risque tout de même de coûter la bagatelle de 1.3 million de dollards au 4 anciennes incriminés.

Sale coup pour l'image du bambou.


According to a recent study, a staggering 71 percent of Americans keep an eye out for "green" products when they shop. And since bamboo is one of those materials that practically whispers "eco-friendly," it's a good bet that the four-pack of men's bamboo socks recently advertised by JCPenney caught the eye of many shoppers.
"Made of pure bamboo fibers," promised the sock ad. "Show off your environmental cred." For just $26, you could get four pairs of socks and take care of planet Earth. Sounds too good to be true, right?
In fact, it was.
Earlier today, the Federal Trade Commission announced complaints against four major retailers—Bed Bath & Beyond, Nordstrom, JCPenney and Backcountry.com—with civil penalties totaling $1.3 million. The offense? Marketing bamboo products that aren't made of bamboo.
Shoppers, in the commission's own words, have been "bamboozled."
The FTC's complaints maintain that these retailers broke the law by saying specific products (including JCPenney's aforementioned socks and Bed Bath & Beyond's Bamboo Blend Napkins) were made of bamboo, when in fact they were nothing more than rayon. What's more, according to the FTC, these companies persisted with misleading marketing despite warning letters issued in 2010 to 78 leading retailers, pointing out the violations.
"These companies were well aware of their obligations and of the potential consequences for failing to heed the warning letter," FTC Bureau of Consumer Protection attorney Korin Felix told Adweek. "Consumers need to be able to trust the information they see on product labels and advertisements for textile products. This is especially true for information about the fibers used in the products, because consumers have no way of knowing the fiber content other than by relying on that information."
How did it happen?
According to the FTC, the problem begins with consumers' understandable ignorance of how bamboo is made into fabric. Unlike cotton, for example, bamboo requires the application of toxic chemicals including sulfuric acid to obtain the pliancy needed for weaving. Simply put, by the time the bamboo becomes a fabric, it's technically not even bamboo anymore—it's rayon. "Even when bamboo is the 'plant source' used to create rayon," advises an FTC publication, "no traits of the original plant are left in the finished product."
What's more, the chemicals used in the process (which often takes place in China) are pollutants and frequently disposed of improperly. So the notion of bamboo fabrics being eco-friendly is itself misleading.
In a written statement, JCPenney told Adweek that "we appreciate the FTC bringing this issue to our attention, as JCPenney never intends to mislead our customers. As a result, we have updated our product descriptions to be more clear and transparent for consumers. The company has also implemented ongoing internal training programs that address product content disclosure, and seek to prevent related issues moving forward."
Bed Bath & Beyond did not immediately respond to a telephone call for comment.
A leading consumer advocate praised the news. "The FTC's actions today underscore the importance of ensuring that 'green' marketing statements are truthful and substantiated," said C. Lee Peeler, president and CEO of the Advertising Self-Regulation Council, a unit of the Council of Better Business Bureaus. "As a result of the FTC actions," Peeler added, "we hope to see greater self-policing of these types of claims by the industry."
That's a weighty hope. After all, this is hardly the first time brands have taken heat over their own marketing claims. A pair of class-action suits filed last year by a California woman named Rohini Kumar allege that several popular brands of olive oil misled consumers by claiming their products were "imported from Italy" (even though some of the olives were grown and pressed in other countries) and "extra virgin," though they were mixed with other refined oils.
Then there was 2013's infamous "Honeygate" scandal—serious enough to involve both U.S. Customs Enforcement and the Department of Homeland Security—in which honey from China was imported to the U.S. via middleman countries in order to disguise its origins.
Looking forward
The brands' misleading of customers, as the FTC puts it, is all the more egregious during the holiday season, when Americans are out buying gifts for that eco-conscious person on their shopping lists—though the agency promises to maintain its scrutiny well into the new year.
"False 'bamboo' claims are a significant problem for consumers who care about buying environmentally friendly products," Korin said, "and the FTC will remain vigilant and will take appropriate actions to protect all consumers from deceptive 'bamboo' claims." 




L'article original :

mercredi 2 décembre 2015

mercredi 25 novembre 2015

Une petite vue des plantations ....

... de la bambousaie. le numéros positionnent les plants.

Et de ce que j'envisage comme conduite de culture pour l’instant. Les zones colorées donne une idée de mon imagination des zones de culture envisagées.





Il reste de la place pour des nouveaux venus, après faudra envisager d'agrandir.

vendredi 20 novembre 2015

Le bambou a toute sa place à la COP 21

 Report d'un article vu ici sur le site de la dépèche.

Le bambou a toute sa place à la COP 21


Le Gersois Michel Abadie préside l'organisation mondiale du bambou, «matériau du futur à même de remplir les objectifs environnementaux et sociaux» qui seront débattus à la conférence sur le climat.

Dès son enfance, dans la maison du grand-père à Montaut-les-Créneaux, Michel Abadie a fait flèches de tous. bambous. Ceux qui se portaient (et se portent toujours d'ailleurs) au mieux dans le jardin familial.

Longtemps journaliste, au magazine Science & Avenir notamment, Michel Abadie qui préside aujourd'hui l'organisation mondiale du bambou (WBO) dit de «cette ressource naturelle et viable» qu'elle est «le matériau du futur».

Selon les conclusions d'études scientifiques présentées lors du récent congrès de la WBO que le Gersois a présidé à Damyang en Corée du Sud, il se confirme qu'à surface égale, une plantation de bambous stocke 30% de plus de carbone qu'une forêt d'arbres et qu'elle produit 30% de biomasse en plus. «Du gagnant-gagnant donc dans la lutte contre le réchauffement climatique» dit notre... bambouphile qui compte bien faire passer le message en haut lieu lors de la COP 21 du mois prochain Paris. Selon Michel Abadie, la plante bambou forte de 1300 variétés, est en effet la mieux à même de répondre à la demande mondiale toujours croissante de matériaux fibreux. «C'est ça ou continuer à subir la déforestation du monde à tout va et ses terribles conséquences pour le climat». Le bambou qui repousse comme de l'herbe folle (»certaines variétés à raison de 130 centimètres par jour») est pour l'heure très largement sous-exploité dans le monde (et particulièrement en France!) en dépit des 90 milliards de dollars de chiffres d'affaires annuel que génèrent sa culture, son commerce et ses applications diverses et variées. Pâte à papier ici, matériau de construction ailleurs, utilisé par certains pour ses fibres qui se substituent à celles du carbone, par d'autres pour se chauffer (au charbon de bambou) ou pour épurer les eaux sales, le bambou qui formait l'ossature du premier avion construit en série à partir de 1907, présente une polyvalence qui s'étoffe chaque jour davantage. «Je viens d'apprendre que le Lafarge brésilien vient de planter 10 000 hectares de bambous pour en faire ses sacs à ciment». Comme tout en fixant et bonifiant les terres sur lesquelles il est cultivé le bambou «fixe» aussi les populations qui l'exploitent en leur donnant les moyens de vivre sur place, il remplit non seulement des objectifs environnementaux mais aussi sociaux. «Le bambou, une ressource durable et naturelle pour un avenir de la planète beaucoup plus vert».
B.D.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/04/2210446-le-bambou-a-toute-sa-place-a-la-cop-21-21.html

vendredi 6 novembre 2015

Le sol qu'est ce que c'est ...


J'invente rien je pompe juste une page que je trouve bien faite, une partie de la page : 
http://cfppah.free.fr/sol.htm 
 
 
Définitions
C’est un support d’ancrage
C’est la ressource en eau et en sels minéraux
C’est un milieu vivant : micro/macro - faune/flore

Il est haut de 1 à 2 m. mais peut descendre à 0,50 m comme en Bretagne dont la roche-mère granitique se dégrade peu et est proche de la surface : les horizons de surface sont le siège d’une intense activité de décomposition non absorbée conduisant à un sol acide de type tourbe.
Un sol idéal est appelé terre franche.
Une terre végétale est une terre idéale car n’ayant reçu que des végétaux.
Un sol sans activité est un sol mort.

Un sol ne s’améliore que sur plus de 10 ans. En cas de besoin, il est plus rentable de remplacer entièrement le sol.
L’amendement ne permet que des modifications de l’ordre de 0,5 points de pH tous les 2 ans.


Composition

  • Matière organique. MO Morte (MOM) ou MO Fraîche (MOF)
  • Matière minérale
  • Eau contenue essentiellement dans les espaces micro-poreux (< 8µ)
Lorsque le sol est sans eau, il est dit “au point de flétrissement permanent”. Si l’eau est présente dans tous les espaces, le sol est “asphyxiant” ou “gorgé”. Entre les 2 états, il est dit “ressuyé” : il est idéal pour le végétal et le travail du sol.

  • Air contenu essentiellement dans les espaces macro-poreux (> 8µ)
  • Cailloux. On peut “charger” un sol en roches volcaniques qui sont poreuses et ne se tassent pas.
  • Macro-faune
  • Macro-flore
  • Micro-faune (bactéries)
  • Micro-flore
  • Colloïdes : éléments gardant les éléments fertilisant du sol. Ce sont l’Humus (organique) et de l’Argile (minéral)


Texture
C’est l’ensemble des éléments minéraux qui composent le sol en fonction de leur granulométrie. Elle se mesure en laboratoire et utilise un outil de classement dont les plus connus sont le triangle isocèle du Soil Survey Manual de 1951 et le triangle rectangle du GEPPA (1966).
Pour les terres argileuses, on peut estimer la teneur en argile en faisant un anneau de texture : 

- on prend une boule de terre et on la malaxe pour en faire un boudin. S’il tient, on estime qu’il y a 10% d’argile. S’il peut s’arrondir, il y a 15% d’argile. Si on peut le refermer en anneau et qu’il y a quelques craquelures, on estime à 30% la teneur en argile. Si l’anneau reste bien lisse, l’argile est présent à 50%.

Des traces brunes attestent de la présence de limons.

Argile
< 2µ, de couleur beige. 5 à 10% idéalement.
Colloïde minéral électronégatif retenant les éléments nutritifs. Il dispose d’un pouvoir collant sur les minéraux électropositifs. Il se présente sous la forme de feuillets espacés. Ces espaces se réduisent en cas de sécheresse, provoquant des crevasses : les racines peuvent alors se rompre et des maladies opportunistes démarrer. Ces crevasses peuvent dépasser 1 m. de profondeur ; l’assèchement du sol est alors encore plus rapide et l’arrivée d’une forte pluie gorge le sol.
L’argile augmente la réserve en eau.
Un sol très argileux est dit de structure “plastique”.
Il se trouve :

  • à l’état floculé (ou colloïdal) : les particules sont agglomérées en micro-mottes ou agrégats.
  • à l’état dispersé dans un sol gorgé. Il perd son rôle de ciment et le sol est bouleversé. Les particules ne sont pas soudées, le sol devient asphyxiant.
Le lessivage se fait lorsque l’argile est dispersé. Les cations ne sont plus tenus par l’argile et sont emmenés en surface ou en profondeur par l’eau.
Le drainage permet d’éviter ce phénomène.

Limons
De 2 à 50 µ, de couleur sombre. 15% idéalement.
Électriquement neutres, il permettent la capillarité. Ce sont des éléments “battants” : ils ferment la structure en bloquant la porosité.
Ils sont légers et sont en surface ; lorsqu’ils bouchent la surface, ils forment la “croûte de battance”.
S’il y en a trop, ils augmentent la surface d’évaporation/transpiration du sol par augmentation de la micro-porosité.

Un sol tassé perd et prend plus d’eau qu’un sol aéré. La surface d’un sol aéré est irrégulière, empêchant l’eau de s’évaporer. Tassé, le sol autorise la capillarité jusqu’à la surface et donc l’évaporation.

Sable
De 50 µ à 2 mm, de couleur jaune. 40% idéalement.
Il est neutre, crée des espaces macro-poreux et facilite l’évacuation du surplus d’eau.






Terre Franche :

  • 65% de sable + limons grossiers
  • 15% d’argile + limons fins
  • 10% d’humus
  • 10% de calcaire


Les 3 fractions du sol

Solide
Rôle d’ancrage
Réserve nutritive
Qualité physique variable selon la granulométrie :


  • sol lourd = sol argileux
  • sol corrosif = sol sableux
  • sol léger = sol tourbeux

Gaz
C’est l’atmosphère interne composée de 15% d’O2, 80% de N et 0,2 à 3% de CO2. L’atmosphère est composé de 20% d’O2, 78% de N et 0,03% de CO2. La différence résulte de l’activité du sol.

Liquide
C’est la solution du sol assurant la nutrition des végétaux et la migration des sels minéraux. En excès, elle conduit à l’asphyxie et au lessivage. Elle a une action mécanique en fermant les espaces macro-poreux par son poids.


L’eau dans le sol
Elle provient de l’arrosage, des précipitations, des remontées capillaires, de la submersion et du ruissellement.

Ruissellement
L’eau coule à la surface du sol Cause : pente, absence de végétation, nature du sol (sol tassé), vitesse d’apport > vitesse d’absorption.
Effet : déplacement du sol donc perte en sels minéraux, en graines, modification de la structure du sol, diminution de la porosité superficielle du sol par fermeture du sol, et perte d’eau.


Remède : 

  • modification de la pente
  • travail en terrasse
  • culture perpendiculaire à la pente
  • drainage
  • amendement pour augmenter la stabilité du sol en le rendant plus grossier par apport de matières organiques (humus)
  • fractionner l’arrosage
    Infiltration - Perméabilité
C’est la pénétration de l’eau dans le sol sous l’effet de la pesanteur. La vitesse d’infiltration = la perméabilité ; se mesure en cm/heure avec l’infiltromètre de Müntz, par exemple. On devrait avoir une perméabilité de 40 cm/h.







La perméabilité :

  • limite les pertes d’eau
  • permet d’augmenter la vitesse d’arrosage (+ d’eau dans un temps + court)
  • augmente le ressuyage ; le travail du sol est meilleur
  • augmente la vitesse de réchauffement du sol
On peut modifier la perméabilité en :

  • ajoutant du sable
  • en travaillant le sol
  • en améliorant sa structure par ajout d’humus qui permet d’augmenter les agrégats
  • en paillant ; la chute d’eau est freinée, réduisant la déstructuration du sol et fractionnant l’apport
    Capillarité
C’est la remontée ou la diffusion de l’eau. L’eau se déplace du milieu le plus humide vers le milieu le plus sec. Elle circule par la micro-porosité.
L’évaporation provoque la migration des sels minéraux en surface ; c’est particulièrement visible sur les plantes en pot posées sur une soucoupe remplie d’eau : l’eau migre en surface, entraînant les sels minéraux et produisant un dépôt blanchâtre salin à la surface.
En tassant le sol autour des petites plantes (“bornage”) ou des grandes plantes (“talonnage”) on augmente la capillarité. C’est ce que l’on fait lorsqu’on effectue une plantation ou lorsqu’on roule le gazon après l’avoir semé. On augmente donc l’évaporation (phénomène assimilable à la battance) mais on pallie par l’arrosage.
Par contre, en griffant le sol en surface, on rétablit un espace macro-poreux en surface contre lequel l’évaporation va buter : l’eau se condense et redescend (“Un binage vaut 2 arrosages”). La toile tissée provoque le même effet.

Pouvoirs de rétention d’eau
  




Différents états du sol
Sol gorgé ou saturé
L’atmosphère interne est inexistante, les espaces macro et micro-poreux sont occupés.

Sol ressuyé
L’eau est disponible. On parle de Réserve Utile (RU) qui se décompose en :

  • Réserve Facilement Utilisable : eau de gravité (“percolation”) - RFU
  • Réserve Difficilement Utilisable - RDU
La quantité d’eau retenue au point de ressuyage = capacité de rétention ou capacité utile (%). C’est le poids d’eau retenue par rapport au poids de terre sèche. 40% est une valeur idéale.

Capacité de rétention (CR) = (Poids humide-Poids sec) / Poids sec
L’arrosage automatique permet de modifier la RFU bien que difficilement contrôlable notamment avec les gouttes à gouttes.

Sol au point de flétrissement permanent
C’est un sol sec, il n’y a pas d’eau. Les fonctions respiratoires des végétaux sont interrompues : l’absorption est arrêtée, les plantes se dessèchent. On est à une pression limite d’absorption de l’eau d’environ 15 bars.

Quantité maximale d’eau retenue par un sol

Qeau = Poids sec x Capacité de rétention
ou
Qeau = CR x Poids humide / (1 + CR)
Exemple : soit 1 ha de terre sèche sur 30 cm avec une CR de 45% ; quelle est la quantité maximale d’eau ?
On considère que le sol a une densité de 1,2 t/m3 : la quantité maximale sera ici de 1620 tonnes (Volume x Densité x CR)

Besoins en eau
Pour exemple, un géranium nécessite 200 litres d’eau par saison et par pot, soit + ou - 2,5 litres/jour.
Les besoins en eau peuvent être estimés à 6 l/m2 par jour en période “normale” de croissance, mais doivent être modulés en fonction du type de sol ou de substrat et des conditions climatiques, en n’oubliant pas que le vent dessèche autant voire plus qu’une forte température.
 



Le C.A.H.
Le Complexe Argilo-Humique un ensemble minéral et organique composé de l’Argile et de l’Humus. Il est électronégatif.
La partie minérale est composée : 

  • d’argile ( - )
  • de silicate d’alumine ( - )
  • d’hydroxyde de Fe et d’Al, colloïdes ( + )
La partie organique est l’humus ( - )
Les 2 parties sont liées entre elles grâce essentiellement aux ponts calciques (++). Plus la valence est élevée, plus la cohésion est forte : Ca2+, Fe2+, Fe3+, Mg2+. S’y rajoutent des cations plus faibles : Mn+, Al+, K+.

La capacité du CAH à retenir les éléments fertilisants (+ et -) s’appelle le “pouvoir absorbant”. Si les cations sont facilement retenus à la surface du CAH, les anions, qui occupent une des valences des cations accrochés au CAH, sont plus facilement lessivables :
NO3[- +]Fe[+ -]CAH
La surface du CAH trie les sels minéraux qu’il porte. Il conserve plutôt les cations de valence élevée.
Il y a toujours une partie du CAH qui est libre ( ± insaturée) et qui capte les ions hydroxyde H3O+ permettant de connaître le pH du sol. L’autre partie est ± saturée, conférant la basicité au sol.
La Capacité d’Échange des Cations (CEC exprimée en meq) est la capacité du CAH à échanger les sels minéraux. Le CAH donne un pouvoir tampon au sol évitant ainsi des bouleversement brutaux de l’équilibre.






Le pH

Il varie en fonction de la pédologie du sol et donc de la roche-mère. Un granit provoquera un sol de pH acide car il ne se dégrade quasiment pas : l’humus (MO) ne peut pas se recombiner et le sol est acide. À l’inverse, une roche-mère calcaire se dégrade bien provoquant un pH plus élevé.
Fertilisation et amendement permettent de modifier le pH mais dans des proportions très faibles : de l’ordre de 0,5 point tous les 2 ans.
Le pH d’un sol varie un peu en fonction des saisons puisqu’il varie en fonction de l’activité bactérienne de dégradation et de fermentation. La variation ne dépasse pas 0,5 point de pH.
Il varie en fonction aussi de la quantité d’argile et d’humus qui fixent les cations. Un lessivage fait par contre chuter le pH. Mais les variations sont faibles car le sol a un pouvoir tampon.

Il n’y a pas de bon pH universel mais chaque type de sol (texture) a son propre “bon” pH : 

  • sol argileux : 7 à 8,5
  • sol sableux : 5,5 à 7
  • terre franche : 6,5 à 7

 Voila pour présenter rapidement ce qu'est un sol, ceux qui veulent peuvent lire la suite de l'article qui rentre dans le détail des analyses de sol.

    jeudi 5 novembre 2015

    Shangaï III arrivé à destination

    Ce matin réception du Phyllostachys shangaï III commandé jeudi dernier.

    NEWFISHOP fait ses expédirion le mardi c'est top c'est l'assurance que les plants ne traineront pas tout le week end on ne sait où.

    Voilà pendant que j'étais au travail Christine a réceptionné le colis.

    Super bien emballé comme d'hab.

    Et superbe pied.








    Merci Stéfane

    lundi 2 novembre 2015

    Début d'inventaire

    Mes amis plantés

    Rhododendron
    Rhododendron
    Dracunculus vulgaris
    hydrangea
    fatsia japonica
    Elaeagnus ×ebbingei
    Amelanchier alnifolia
    Eleagnus multiflora
    Photinia villosa var. Laevis
    Epimedium stellulatum 'Wudang star'
    Cotoneaster lacteus
    Physocarpus opulifolius angel gold
    Cardiocrinum giganteum
    Pinus nigra 'Marie Bregeon'
    Pinus mugo 'Winter gold'
    Juniperus squamata "Blue star"
    Juniperus horizontalis "Andorra compacta"

    Mes amis habitants

    Pulmonaria affinis
    Quercus
    Crataegus
    Prunus spinosa
    Euonymus européanus

    vendredi 30 octobre 2015

    La 50ème variété de bambous ...

    ... Arrivant dans les terres de la bambouseraie sera Phyllostachys shangai 3 

    la commande est passée sur newfishop, devrait arriver fin de semaine prochaine et plantée le week end.


    YESsssssssssss !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 

    mercredi 24 juin 2015

    Lao Tseu

    Un chemin de mille lieues commence toujours par un pas.
    Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Un jour est arrivé quelqu’un qui ne le savait pas, et qui l’a fait. (Churchill) - See more at: http://www.zen-et-efficace.com/les-13-meilleures-citations-motivantes-zen-et-efficace/#sthash.HScKeiUt.dpuf
    Tout le monde savait que c’était impossible à faire. Un jour est arrivé quelqu’un qui ne le savait pas, et qui l’a fait. (Churchill) - See more at: http://www.zen-et-efficace.com/les-13-meilleures-citations-motivantes-zen-et-efficace/#sthash.HScKeiUt.dpuf

    mardi 12 mai 2015

    Travaux et découvertes ce dimanche

    Plantation de quelques bambous :


    Phyllostachys dulcis
    Phyllostachys nuda
    Pleioblastus argenteostriatus f. Kimmei
    Pleioblastus pumilus
    Sasa kurilensis 'Shimofuri'

    Phyllostachys humilis  (merci Cédric)







    Plantation de quelques arbustres, Cotoneaster lacteus, Eleagnus ebengei, Physocarpus opulifolius angel gold...

    Découverte de bambous qui turionnent.

    Phyllostachys bissetii




    Phyllostachys bambusoides f. Lacrima-deae


    Phyllostachys edulis f. Tao Kiang


    Phyllostachys aureosulcata 'Spectabilis cv 'Lama Temple''


    mardi 5 mai 2015

    La diversité des bambous ...

    ... j'entend parfois dire ils sont tous pareil ...


    ... ouvrez les yeux.


























    Pour en découvrir d'avantages c'est par ici :


    https://www.flickr.com/photos/xavier_claise/sets/72157651969529748

    Le Salvador bannit le Roundup de Monsanto et connaît des récoltes records.

    Une information glanée sur internet (qu'il faudrait vérifier)

    Le Salvador bannit le Roundup de Monsanto et connaît des récoltes records.

    SOURCE : http://www.bioalaune.com/fr/actualite-b ... es-records

    Le Salvador a tourné le dos aux grandes multinationales semencières et aux phytosanitaires pour favoriser la culture de graines locales. Depuis, le système agricole du pays aurait gagné en durabilité et en productivité.

    En septembre 2013, le Salvador votait l’interdiction de 53 produits phytosanitaires à usage agricole. Parmi eux, ce grand pays producteur de café, coton, maïs et canne à sucre retirait du marché le Roundup (glyphosate), désherbant vedette de Monsanto, récemment classé “cancérogène probable” par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Pour protéger le patrimoine semencier salvadorien et assurer la production agricole, le gouvernement de l’ancien président Mauricio Funes lançait en 2011 le Plan pour l’agriculture familiale (FAP). À destination de quelque 400 000 familles d’exploitants, ce plan visait à revaloriser les semences locales et émanciper les petits producteurs des industriels des biotechnologies et de leurs OGM.

    En crise, le système agricole était majoritairement dépendant des semences hybrides commercialisées par Monsanto, Pioneer et consort. Avant la mise en œuvre du FAP, 75 % du maïs et 85 % des haricots étaient importés selon le site d’information The Seattle Globalist. Et les plantes cultivées sur le territoire étaient majoritairement issues de graines OGM stériles, non adaptées aux territoires et à leurs particularités, forçant le recours aux intrants chimiques. Réaffirmant sa souveraineté alimentaire, le gouvernement a donc décidé de rompre avec les industries semencières internationales pour favoriser les graines locales.

    L’État a alors investit plus de 18 millions de dollars afin de livrer 400 000 exploitants en maïs H-59, développé par le Centre national de la technologie agricole et forestière (CENTA). Le maïs présente l’avantage d’être une variété locale, mieux adaptée aux terres salvadoriennes et plus résistantes à la sécheresse.

    Selon le site Natural Society, l’agriculture du Salvador serait en pleine expansion. Le pays aurait connu des récoltes records depuis qu’il a banni certains phytosanitaires.
    Si le Salvador s’est détourné des grands groupes internationaux spécialisés dans les biotechnologies, des questions demeurent quant à la pérennité du Plan agricole du pays. Car le maïs H-59, bien que produit localement, est une variété hybride. Il a beau être mieux adapté au territoire du Salvador et nécessiter l’usage de moins d’intrant, il n’en est pas moins stérile.

    Mise à jour : Suite à de nouvelles informations, l'article a été modifié le 22 avril 2015. La rédaction remercie Pierre-Alexis Rigaudière pour son éclairage et ses sources.

    dimanche 26 avril 2015

    Visite de printemps avec l'AEB à Planbuisson

    Une visite printanière à Planbuisson avec L'association Européenne du Bambou section France

    Quelques photos :


    Sasa kurilensis 'Shimofuri' un de mes chouchous


    Phyllostachys bambusoides 'Kawadana' tout en finesses
     

    Phyllostachys edulis f. Bicolor, un "petit" turion






    Deux journées pleines de découvertes et de bonne surprises

    l'intégralité des photos ICI

    mercredi 15 avril 2015

    mardi 14 avril 2015

    Sortie planifiée .... ....tout en Bambou







    les détails ICI

    On vous racontera :-)

    Apprendre à composter ...

    ... une fois n'est pas coutume je fais un peu de pub pour un autre blog que trouve très instructif.


    http://lecompost.info/


    Tout savoir sur comment composter quoi où etc ....

    Dernières acquisitions

    Plantation à venir

    Hosta 'Empress Wu'
    Hosta 'Sum and Substance'
    Hosta 'Ufo'
    Hosta 'Amos'
    Hosta 'Lady Isobel Barnett'
    Hosta 'King Size'



    Crocosmia jackanapes




    Epimedium stellulatum 'Wudang star'


    Euphorbia grifitti 'dixter'

     Euphorbia rigida



    Pivoine