mercredi 25 novembre 2015

Une petite vue des plantations ....

... de la bambousaie. le numéros positionnent les plants.

Et de ce que j'envisage comme conduite de culture pour l’instant. Les zones colorées donne une idée de mon imagination des zones de culture envisagées.





Il reste de la place pour des nouveaux venus, après faudra envisager d'agrandir.

vendredi 20 novembre 2015

Le bambou a toute sa place à la COP 21

 Report d'un article vu ici sur le site de la dépèche.

Le bambou a toute sa place à la COP 21


Le Gersois Michel Abadie préside l'organisation mondiale du bambou, «matériau du futur à même de remplir les objectifs environnementaux et sociaux» qui seront débattus à la conférence sur le climat.

Dès son enfance, dans la maison du grand-père à Montaut-les-Créneaux, Michel Abadie a fait flèches de tous. bambous. Ceux qui se portaient (et se portent toujours d'ailleurs) au mieux dans le jardin familial.

Longtemps journaliste, au magazine Science & Avenir notamment, Michel Abadie qui préside aujourd'hui l'organisation mondiale du bambou (WBO) dit de «cette ressource naturelle et viable» qu'elle est «le matériau du futur».

Selon les conclusions d'études scientifiques présentées lors du récent congrès de la WBO que le Gersois a présidé à Damyang en Corée du Sud, il se confirme qu'à surface égale, une plantation de bambous stocke 30% de plus de carbone qu'une forêt d'arbres et qu'elle produit 30% de biomasse en plus. «Du gagnant-gagnant donc dans la lutte contre le réchauffement climatique» dit notre... bambouphile qui compte bien faire passer le message en haut lieu lors de la COP 21 du mois prochain Paris. Selon Michel Abadie, la plante bambou forte de 1300 variétés, est en effet la mieux à même de répondre à la demande mondiale toujours croissante de matériaux fibreux. «C'est ça ou continuer à subir la déforestation du monde à tout va et ses terribles conséquences pour le climat». Le bambou qui repousse comme de l'herbe folle (»certaines variétés à raison de 130 centimètres par jour») est pour l'heure très largement sous-exploité dans le monde (et particulièrement en France!) en dépit des 90 milliards de dollars de chiffres d'affaires annuel que génèrent sa culture, son commerce et ses applications diverses et variées. Pâte à papier ici, matériau de construction ailleurs, utilisé par certains pour ses fibres qui se substituent à celles du carbone, par d'autres pour se chauffer (au charbon de bambou) ou pour épurer les eaux sales, le bambou qui formait l'ossature du premier avion construit en série à partir de 1907, présente une polyvalence qui s'étoffe chaque jour davantage. «Je viens d'apprendre que le Lafarge brésilien vient de planter 10 000 hectares de bambous pour en faire ses sacs à ciment». Comme tout en fixant et bonifiant les terres sur lesquelles il est cultivé le bambou «fixe» aussi les populations qui l'exploitent en leur donnant les moyens de vivre sur place, il remplit non seulement des objectifs environnementaux mais aussi sociaux. «Le bambou, une ressource durable et naturelle pour un avenir de la planète beaucoup plus vert».
B.D.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/04/2210446-le-bambou-a-toute-sa-place-a-la-cop-21-21.html

vendredi 6 novembre 2015

Le sol qu'est ce que c'est ...


J'invente rien je pompe juste une page que je trouve bien faite, une partie de la page : 
http://cfppah.free.fr/sol.htm 
 
 
Définitions
C’est un support d’ancrage
C’est la ressource en eau et en sels minéraux
C’est un milieu vivant : micro/macro - faune/flore

Il est haut de 1 à 2 m. mais peut descendre à 0,50 m comme en Bretagne dont la roche-mère granitique se dégrade peu et est proche de la surface : les horizons de surface sont le siège d’une intense activité de décomposition non absorbée conduisant à un sol acide de type tourbe.
Un sol idéal est appelé terre franche.
Une terre végétale est une terre idéale car n’ayant reçu que des végétaux.
Un sol sans activité est un sol mort.

Un sol ne s’améliore que sur plus de 10 ans. En cas de besoin, il est plus rentable de remplacer entièrement le sol.
L’amendement ne permet que des modifications de l’ordre de 0,5 points de pH tous les 2 ans.


Composition

  • Matière organique. MO Morte (MOM) ou MO Fraîche (MOF)
  • Matière minérale
  • Eau contenue essentiellement dans les espaces micro-poreux (< 8µ)
Lorsque le sol est sans eau, il est dit “au point de flétrissement permanent”. Si l’eau est présente dans tous les espaces, le sol est “asphyxiant” ou “gorgé”. Entre les 2 états, il est dit “ressuyé” : il est idéal pour le végétal et le travail du sol.

  • Air contenu essentiellement dans les espaces macro-poreux (> 8µ)
  • Cailloux. On peut “charger” un sol en roches volcaniques qui sont poreuses et ne se tassent pas.
  • Macro-faune
  • Macro-flore
  • Micro-faune (bactéries)
  • Micro-flore
  • Colloïdes : éléments gardant les éléments fertilisant du sol. Ce sont l’Humus (organique) et de l’Argile (minéral)


Texture
C’est l’ensemble des éléments minéraux qui composent le sol en fonction de leur granulométrie. Elle se mesure en laboratoire et utilise un outil de classement dont les plus connus sont le triangle isocèle du Soil Survey Manual de 1951 et le triangle rectangle du GEPPA (1966).
Pour les terres argileuses, on peut estimer la teneur en argile en faisant un anneau de texture : 

- on prend une boule de terre et on la malaxe pour en faire un boudin. S’il tient, on estime qu’il y a 10% d’argile. S’il peut s’arrondir, il y a 15% d’argile. Si on peut le refermer en anneau et qu’il y a quelques craquelures, on estime à 30% la teneur en argile. Si l’anneau reste bien lisse, l’argile est présent à 50%.

Des traces brunes attestent de la présence de limons.

Argile
< 2µ, de couleur beige. 5 à 10% idéalement.
Colloïde minéral électronégatif retenant les éléments nutritifs. Il dispose d’un pouvoir collant sur les minéraux électropositifs. Il se présente sous la forme de feuillets espacés. Ces espaces se réduisent en cas de sécheresse, provoquant des crevasses : les racines peuvent alors se rompre et des maladies opportunistes démarrer. Ces crevasses peuvent dépasser 1 m. de profondeur ; l’assèchement du sol est alors encore plus rapide et l’arrivée d’une forte pluie gorge le sol.
L’argile augmente la réserve en eau.
Un sol très argileux est dit de structure “plastique”.
Il se trouve :

  • à l’état floculé (ou colloïdal) : les particules sont agglomérées en micro-mottes ou agrégats.
  • à l’état dispersé dans un sol gorgé. Il perd son rôle de ciment et le sol est bouleversé. Les particules ne sont pas soudées, le sol devient asphyxiant.
Le lessivage se fait lorsque l’argile est dispersé. Les cations ne sont plus tenus par l’argile et sont emmenés en surface ou en profondeur par l’eau.
Le drainage permet d’éviter ce phénomène.

Limons
De 2 à 50 µ, de couleur sombre. 15% idéalement.
Électriquement neutres, il permettent la capillarité. Ce sont des éléments “battants” : ils ferment la structure en bloquant la porosité.
Ils sont légers et sont en surface ; lorsqu’ils bouchent la surface, ils forment la “croûte de battance”.
S’il y en a trop, ils augmentent la surface d’évaporation/transpiration du sol par augmentation de la micro-porosité.

Un sol tassé perd et prend plus d’eau qu’un sol aéré. La surface d’un sol aéré est irrégulière, empêchant l’eau de s’évaporer. Tassé, le sol autorise la capillarité jusqu’à la surface et donc l’évaporation.

Sable
De 50 µ à 2 mm, de couleur jaune. 40% idéalement.
Il est neutre, crée des espaces macro-poreux et facilite l’évacuation du surplus d’eau.






Terre Franche :

  • 65% de sable + limons grossiers
  • 15% d’argile + limons fins
  • 10% d’humus
  • 10% de calcaire


Les 3 fractions du sol

Solide
Rôle d’ancrage
Réserve nutritive
Qualité physique variable selon la granulométrie :


  • sol lourd = sol argileux
  • sol corrosif = sol sableux
  • sol léger = sol tourbeux

Gaz
C’est l’atmosphère interne composée de 15% d’O2, 80% de N et 0,2 à 3% de CO2. L’atmosphère est composé de 20% d’O2, 78% de N et 0,03% de CO2. La différence résulte de l’activité du sol.

Liquide
C’est la solution du sol assurant la nutrition des végétaux et la migration des sels minéraux. En excès, elle conduit à l’asphyxie et au lessivage. Elle a une action mécanique en fermant les espaces macro-poreux par son poids.


L’eau dans le sol
Elle provient de l’arrosage, des précipitations, des remontées capillaires, de la submersion et du ruissellement.

Ruissellement
L’eau coule à la surface du sol Cause : pente, absence de végétation, nature du sol (sol tassé), vitesse d’apport > vitesse d’absorption.
Effet : déplacement du sol donc perte en sels minéraux, en graines, modification de la structure du sol, diminution de la porosité superficielle du sol par fermeture du sol, et perte d’eau.


Remède : 

  • modification de la pente
  • travail en terrasse
  • culture perpendiculaire à la pente
  • drainage
  • amendement pour augmenter la stabilité du sol en le rendant plus grossier par apport de matières organiques (humus)
  • fractionner l’arrosage
    Infiltration - Perméabilité
C’est la pénétration de l’eau dans le sol sous l’effet de la pesanteur. La vitesse d’infiltration = la perméabilité ; se mesure en cm/heure avec l’infiltromètre de Müntz, par exemple. On devrait avoir une perméabilité de 40 cm/h.







La perméabilité :

  • limite les pertes d’eau
  • permet d’augmenter la vitesse d’arrosage (+ d’eau dans un temps + court)
  • augmente le ressuyage ; le travail du sol est meilleur
  • augmente la vitesse de réchauffement du sol
On peut modifier la perméabilité en :

  • ajoutant du sable
  • en travaillant le sol
  • en améliorant sa structure par ajout d’humus qui permet d’augmenter les agrégats
  • en paillant ; la chute d’eau est freinée, réduisant la déstructuration du sol et fractionnant l’apport
    Capillarité
C’est la remontée ou la diffusion de l’eau. L’eau se déplace du milieu le plus humide vers le milieu le plus sec. Elle circule par la micro-porosité.
L’évaporation provoque la migration des sels minéraux en surface ; c’est particulièrement visible sur les plantes en pot posées sur une soucoupe remplie d’eau : l’eau migre en surface, entraînant les sels minéraux et produisant un dépôt blanchâtre salin à la surface.
En tassant le sol autour des petites plantes (“bornage”) ou des grandes plantes (“talonnage”) on augmente la capillarité. C’est ce que l’on fait lorsqu’on effectue une plantation ou lorsqu’on roule le gazon après l’avoir semé. On augmente donc l’évaporation (phénomène assimilable à la battance) mais on pallie par l’arrosage.
Par contre, en griffant le sol en surface, on rétablit un espace macro-poreux en surface contre lequel l’évaporation va buter : l’eau se condense et redescend (“Un binage vaut 2 arrosages”). La toile tissée provoque le même effet.

Pouvoirs de rétention d’eau
  




Différents états du sol
Sol gorgé ou saturé
L’atmosphère interne est inexistante, les espaces macro et micro-poreux sont occupés.

Sol ressuyé
L’eau est disponible. On parle de Réserve Utile (RU) qui se décompose en :

  • Réserve Facilement Utilisable : eau de gravité (“percolation”) - RFU
  • Réserve Difficilement Utilisable - RDU
La quantité d’eau retenue au point de ressuyage = capacité de rétention ou capacité utile (%). C’est le poids d’eau retenue par rapport au poids de terre sèche. 40% est une valeur idéale.

Capacité de rétention (CR) = (Poids humide-Poids sec) / Poids sec
L’arrosage automatique permet de modifier la RFU bien que difficilement contrôlable notamment avec les gouttes à gouttes.

Sol au point de flétrissement permanent
C’est un sol sec, il n’y a pas d’eau. Les fonctions respiratoires des végétaux sont interrompues : l’absorption est arrêtée, les plantes se dessèchent. On est à une pression limite d’absorption de l’eau d’environ 15 bars.

Quantité maximale d’eau retenue par un sol

Qeau = Poids sec x Capacité de rétention
ou
Qeau = CR x Poids humide / (1 + CR)
Exemple : soit 1 ha de terre sèche sur 30 cm avec une CR de 45% ; quelle est la quantité maximale d’eau ?
On considère que le sol a une densité de 1,2 t/m3 : la quantité maximale sera ici de 1620 tonnes (Volume x Densité x CR)

Besoins en eau
Pour exemple, un géranium nécessite 200 litres d’eau par saison et par pot, soit + ou - 2,5 litres/jour.
Les besoins en eau peuvent être estimés à 6 l/m2 par jour en période “normale” de croissance, mais doivent être modulés en fonction du type de sol ou de substrat et des conditions climatiques, en n’oubliant pas que le vent dessèche autant voire plus qu’une forte température.
 



Le C.A.H.
Le Complexe Argilo-Humique un ensemble minéral et organique composé de l’Argile et de l’Humus. Il est électronégatif.
La partie minérale est composée : 

  • d’argile ( - )
  • de silicate d’alumine ( - )
  • d’hydroxyde de Fe et d’Al, colloïdes ( + )
La partie organique est l’humus ( - )
Les 2 parties sont liées entre elles grâce essentiellement aux ponts calciques (++). Plus la valence est élevée, plus la cohésion est forte : Ca2+, Fe2+, Fe3+, Mg2+. S’y rajoutent des cations plus faibles : Mn+, Al+, K+.

La capacité du CAH à retenir les éléments fertilisants (+ et -) s’appelle le “pouvoir absorbant”. Si les cations sont facilement retenus à la surface du CAH, les anions, qui occupent une des valences des cations accrochés au CAH, sont plus facilement lessivables :
NO3[- +]Fe[+ -]CAH
La surface du CAH trie les sels minéraux qu’il porte. Il conserve plutôt les cations de valence élevée.
Il y a toujours une partie du CAH qui est libre ( ± insaturée) et qui capte les ions hydroxyde H3O+ permettant de connaître le pH du sol. L’autre partie est ± saturée, conférant la basicité au sol.
La Capacité d’Échange des Cations (CEC exprimée en meq) est la capacité du CAH à échanger les sels minéraux. Le CAH donne un pouvoir tampon au sol évitant ainsi des bouleversement brutaux de l’équilibre.






Le pH

Il varie en fonction de la pédologie du sol et donc de la roche-mère. Un granit provoquera un sol de pH acide car il ne se dégrade quasiment pas : l’humus (MO) ne peut pas se recombiner et le sol est acide. À l’inverse, une roche-mère calcaire se dégrade bien provoquant un pH plus élevé.
Fertilisation et amendement permettent de modifier le pH mais dans des proportions très faibles : de l’ordre de 0,5 point tous les 2 ans.
Le pH d’un sol varie un peu en fonction des saisons puisqu’il varie en fonction de l’activité bactérienne de dégradation et de fermentation. La variation ne dépasse pas 0,5 point de pH.
Il varie en fonction aussi de la quantité d’argile et d’humus qui fixent les cations. Un lessivage fait par contre chuter le pH. Mais les variations sont faibles car le sol a un pouvoir tampon.

Il n’y a pas de bon pH universel mais chaque type de sol (texture) a son propre “bon” pH : 

  • sol argileux : 7 à 8,5
  • sol sableux : 5,5 à 7
  • terre franche : 6,5 à 7

 Voila pour présenter rapidement ce qu'est un sol, ceux qui veulent peuvent lire la suite de l'article qui rentre dans le détail des analyses de sol.

    jeudi 5 novembre 2015

    Shangaï III arrivé à destination

    Ce matin réception du Phyllostachys shangaï III commandé jeudi dernier.

    NEWFISHOP fait ses expédirion le mardi c'est top c'est l'assurance que les plants ne traineront pas tout le week end on ne sait où.

    Voilà pendant que j'étais au travail Christine a réceptionné le colis.

    Super bien emballé comme d'hab.

    Et superbe pied.








    Merci Stéfane

    lundi 2 novembre 2015

    Début d'inventaire

    Mes amis plantés

    Rhododendron
    Rhododendron
    Dracunculus vulgaris
    hydrangea
    fatsia japonica
    Elaeagnus ×ebbingei
    Amelanchier alnifolia
    Eleagnus multiflora
    Photinia villosa var. Laevis
    Epimedium stellulatum 'Wudang star'
    Cotoneaster lacteus
    Physocarpus opulifolius angel gold
    Cardiocrinum giganteum
    Pinus nigra 'Marie Bregeon'
    Pinus mugo 'Winter gold'
    Juniperus squamata "Blue star"
    Juniperus horizontalis "Andorra compacta"

    Mes amis habitants

    Pulmonaria affinis
    Quercus
    Crataegus
    Prunus spinosa
    Euonymus européanus